Artisan se mettre a son compte : Définir son projet
Le futur artisan doit ensuite définir le plus précisément possible son activité : quel concept? , quelle idée?, quelle clientèle? pour quels besoins?, quels prix?, quelle localisation ? Une vérification auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) pour s’assurer que le nom commercial choisi n’est pas déjà attribué s’avère également très judicieuse ! Pour savoir exactement vers quoi il s’engage, il est ensuite préférable que l’entrepreneur réalise une étude de marché afin de mesurer la concurrence (produits, prix, clientèle…) et percevoir clairement le positionnement à adopter (moins cher, accent sur la qualité, clientèle différente… ?). L’aspect financier ne doit également pas être laissé au hasard : le futur artisan doit prendre le temps d’établir un chiffre d’affaires prévisionnel et de calculer ses dépenses (frais fixes, fournisseurs…etc.) ce qui lui permettra de se projeter financièrement. Ce sont en somme ces données économiques et financières qui permettront au futur chef d’entreprise de vérifier la viabilité de son projet.
S’informer sur les obligations légales
Le futur artisan doit ensuite s’informer sur les obligations légales liées à son activité car certaines exigent d’être en possession d’un diplôme (BEP, CAP…) ou à défaut, de disposer d’une expérience de 3 annéesdans le même métier : c’est par exemple le cas pour les activités de boulangerie-pâtisserie, de boucherie, de réparation de machines ou encore de construction. D’autres activités demandent également des autorisations particulières telles qu’une carte professionnelle ou encore le permis d’exercer une activité à caractère dangereux (produits toxiques…etc.). Toutes les réponses aux interrogations du futur entrepreneur seront apportées par le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat concernée.